Comment détecter les personnes dans les champs cultivés par des machines autonomes ?
Pour Naïo Technologies, la sécurité est aujourd'hui une des préoccupations majeures. C'est aussi un enjeu majeur pour développer des pratiques correctement durables en utilisant des fonctions autonomes.
Tout d'abord, il faut être clair sur la définition d'un système autonome ; il n'existe pas de norme qui définisse correctement les niveaux d'automatisation. Naïo propose donc une approche pragmatique pour obtenir le bon vocabulaire qui nous permettra de mieux évaluer les risques et de mieux catégoriser les performances requises pour le système Naïo, en fonction du niveau d'autonomie que nous voulons atteindre.
Dès qu'une fonction est capable de prendre le contrôle du mouvement de la machine, et peut donc décider d'aller dans un sens ou dans un autre, nous la considérons comme une fonction autonome.
Au niveau 3, il y a le robot, défini comme une machine autonome assistée : une machine qui est capable de travailler seule et de prendre des décisions par elle-même. À ce niveau, une tâche est effectuée de manière autonome sans aucun système de perception. L'opérateur est nécessaire à proximité de la machine pour prendre des décisions en cas d'obstacle afin de réagir correctement : il s’agit là d’un travail autonome supervisé par un humain.
Au niveau 4, un système de perception est introduit sur la machine qui est capable de détecter et d'envoyer des signaux à l'opérateur. À ce niveau, la machine est capable de détecter et de prendre des décisions restrictives. Mais l'homme doit encore prendre des décisions complexes.
Le niveau 5 concerne l'autonomie totale : la machine est capable de faire tout le travail. Un travail autonome, la prise de décisions en cas d'obstacle, et un système de surveillance capable de prendre des décisions complexes. Il y a toujours un humain dans la boucle, qui est conscient de ce qui est réellement fait par la machine.
Ainsi, si vous savez quel est le niveau d'autonomie en fonction de l'évaluation des risques, vous êtes en mesure de définir le bon niveau de performances nécessaire pour votre système critique.
Il existe deux risques majeurs dans ce domaine, mais le principal est de blesser quelqu'un avec le robot. Si quelqu'un pénètre dans la zone de danger, vous devez couper l'alimentation électrique. Ensuite, l'opérateur doit venir et relancer la machine. L'approche de Naïo est d'avoir deux zones autour de la machine :
La première zone est aux abords immédiats de la machine où il peut y avoir un danger immédiat,
L'autre zone autour de la zone où l'opérateur se tient et d’où il peut prendre une décision
Cédric Séguineau, responsable HSQE chez naïo Technologies, explique les différentes approches de la sécurité.
Le 01/07/2020
Comment détecter les personnes dans les champs cultivés par des machines autonomes ?
Pour Naïo Technologies, la sécurité est aujourd'hui une des préoccupations majeures. C'est aussi un enjeu majeur pour développer des pratiques correctement durables en utilisant des fonctions autonomes.
Tout d'abord, il faut être clair sur la définition d'un système autonome ; il n'existe pas de norme qui définisse correctement les niveaux d'automatisation. Naïo propose donc une approche pragmatique pour obtenir le bon vocabulaire qui nous permettra de mieux évaluer les risques et de mieux catégoriser les performances requises pour le système Naïo, en fonction du niveau d'autonomie que nous voulons atteindre.
Dès qu'une fonction est capable de prendre le contrôle du mouvement de la machine, et peut donc décider d'aller dans un sens ou dans un autre, nous la considérons comme une fonction autonome.
Au niveau 3, il y a le robot, défini comme une machine autonome assistée : une machine qui est capable de travailler seule et de prendre des décisions par elle-même. À ce niveau, une tâche est effectuée de manière autonome sans aucun système de perception. L'opérateur est nécessaire à proximité de la machine pour prendre des décisions en cas d'obstacle afin de réagir correctement : il s’agit là d’un travail autonome supervisé par un humain.
Au niveau 4, un système de perception est introduit sur la machine qui est capable de détecter et d'envoyer des signaux à l'opérateur. À ce niveau, la machine est capable de détecter et de prendre des décisions restrictives. Mais l'homme doit encore prendre des décisions complexes.
Le niveau 5 concerne l'autonomie totale : la machine est capable de faire tout le travail. Un travail autonome, la prise de décisions en cas d'obstacle, et un système de surveillance capable de prendre des décisions complexes. Il y a toujours un humain dans la boucle, qui est conscient de ce qui est réellement fait par la machine.
Ainsi, si vous savez quel est le niveau d'autonomie en fonction de l'évaluation des risques, vous êtes en mesure de définir le bon niveau de performances nécessaire pour votre système critique.
Il existe deux risques majeurs dans ce domaine, mais le principal est de blesser quelqu'un avec le robot. Si quelqu'un pénètre dans la zone de danger, vous devez couper l'alimentation électrique. Ensuite, l'opérateur doit venir et relancer la machine. L'approche de Naïo est d'avoir deux zones autour de la machine :
Cédric Séguineau, responsable HSQE chez naïo Technologies, explique les différentes approches de la sécurité.