Le 28/03/2022
Naïo Technologies se déploie à l'international
Le pionnier de la robotique agricole recherche des partenariats qui lui permettront de proposer ses solutions aux agriculteurs du monde entier.
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Le marché hautement spécialisé de la robotique agricole compte de nombreux acteurs émergents mais peu ont connu le succès, la longévité et la notoriété de Naïo Technologies. Précurseur en matière de solutions autonomes pour l'agriculture et la viticulture, Naïo a démarré en 2011 avec l'idée d'un assistant agricole nommé Oz.
Et ce n’est pas tout. Peu après, le leader de l’industrie a enrichi sa gamme avec Ted, le robot enjambeur de vignes et Dino, le désherbeur autonome de légumes. Ces trois machines sont toujours en service aujourd'hui, mais Naïo ne s’arrête pas là. L'entreprise continue à puiser dans un vivier d’idées pour apporter des solutions supplémentaires aux clients locaux et internationaux. Son prochain prototype, Jo, est un petit robot chenillard conçu pour se faufiler dans des vignobles étroits, des pépinières et de petits vergers. Il sera commercialisé au cours des prochaines années.
Aujourd'hui, fort de plus de 160 robots Oz en service dans 15 pays, d’un robot Ted qui a fait ses débuts aux États-Unis cette année, et sans oublier Orio (une évolution de Dino) qui teste les mises à jour techniques effectuées pour mieux répondre aux besoins des clients, Naïo voit plus grand et commence à explorer de nouvelles façons d’apporter ses solutions autonomes aux agriculteurs du monde entier.
« Nous recherchons des distributeurs capables de promouvoir et de vendre ce robot partout dans le monde », explique Julien Laffont, Responsable Stratégie & Développement Commercial chez Naïo.
« Notre principal défi à l’avenir sera de développer les opérations de vente dans de nouveaux endroits. Pour cela, nous avons besoin de distributeurs et de partenaires qui sont ambitieux et qui connaissent parfaitement les marchés agricoles où ils exercent leurs activités. Nous n’avons pas la capacité d’observer et de tout savoir sur les différents marchés du monde : nous aurons donc besoin de l’aide des autres. »
Laffont précise que Naïo étudie actuellement plusieurs modèles de partenariat différents. Chaque robot nécessite une approche différente, ce qui signifie qu’il existe diverses possibilités pour les fabricants, les distributeurs et les détaillants de collaborer avec Naïo.
Oz, par exemple, a besoin de distributeurs qui peuvent faciliter les ventes directes aux producteurs. Comme Oz a été testé dans de nombreux endroits et dans des conditions très diverses, Naïo est convaincu qu'il peut régler les problèmes potentiels à distance. Ted et Orio, qui ont été principalement testés en France, sont plus limités quant aux endroits où ils peuvent être vendus. Pour ces robots, dit Laffont, Naïo cherchera surtout des distributeurs dans les pays européens et en Amérique du Nord en 2022.
Bien que les distributeurs soient des partenaires idéaux pour commercialiser l'actuelle gamme de produits de Naïo, le pionnier de l'automatisation a de grands rêves pour l'avenir de l'agriculture. La réalisation de ces objectifs de transformation nécessite l'aide des acteurs les plus établis de l'industrie.
« Nous recherchons également des partenaires parmi les grandes entreprises agricoles qui souhaitent travailler en étroite collaboration avec nous pour définir ce qu'elles attendent de nos robots », explique Julien Laffont. « Nous pouvons adapter nos produits en fonction de leurs besoins et travailler sur la portée de déploiement de chaque robot. C'est un point important lorsque nous parlons de gestion de flotte car les robots doivent travailler ensemble. Ils doivent se rendre dans différentes zones, être performants, s'intégrer dans la logistique et être supervisés de manière sûre. Il y a aussi la question de la sécurité des robots. Cette expertise, nous la possédons, et nous sommes prêts à la partager avec les grandes entreprises agricoles. »
Si Naïo est fière de ses robots et de ses réalisations, l'entreprise comprend également que les exploitants sont susceptibles d'acheter des solutions autonomes auprès de nombreux fournisseurs. Cela signifie que les robots Naïo doivent pouvoir coexister avec d'autres machines. Après tout, travailler ensemble est le moyen le plus rapide de parvenir à une autonomie totale.
« Il y aura beaucoup de robots dans les prochaines années », explique Julien Laffont. « Il nous semble important de commencer à travailler sur la manière d'intégrer une gamme de technologies et d'applications. Nous voulons avoir une stratégie claire sur la façon dont nous allons développer des flottes de robots à l'avenir. »
En attendant, Naïo continuera à développer des robots de niche en utilisant sa même plateforme logicielle de base. Cette plateforme est la formule secrète qui permet à Naïo de créer de nouveaux robots à la vitesse de l'éclair tout en introduisant des capacités supplémentaires au fil du temps. L'entreprise est sur le point de révéler de nouveaux outils de surveillance qui ne manqueront pas de la rendre encore plus attrayante pour les partenaires potentiels.
« La supervision de l'activité des robots est un sujet essentiel pour nous en ce moment », dit Laffont. « Nous avons développé des outils à distance qui, dans les prochains mois, seront en mesure de montrer à n'importe quel utilisateur ou opérateur exactement ce que le robot fait en temps réel. Une personne pourra utiliser son iPad ou sa tablette pour contrôler la qualité des travaux effectués par le robot et s'assurer que les cultures n'ont pas été endommagées. Le fait de disposer d'un système logiciel de base que nous pouvons développer a constitué un énorme avantage concurrentiel."